Conakry – Iles de Loos

23 mars 2023

Encore une grosse demi journée de route, et là ce ne sont pas les kilomètres mais la ville qui pose problème. Kindia à Conakry est plutôt rapide, je pensais même que ce serait plus dur, mais du bord de la capitale à l’autre bout, il a fallu bien 3heures de détours et de bouchons et de contournements pour traverser la capitale qui est finalement toute en long. Le centre ville officiel est tout à la pointe, avec le port pour rejoindre les îles. Il nous a fallu même changer de taxi pour avoir l’air moins provincial dans ce quartier, et éviter de se faire arrêter.

Nous aurons bien vu toutes les faces de la ville.

Le port est très animé, très coloré, et presque un peu trop. Il y a aussi le marché au poisson que nous avons du longer grâce à la marée basse, il aurai fallu vraiment y faire un tour mais pas en mode touristique. Les poissons débarqués des bateaux sont vraiment épatants, c’est même déroutant, par exemple des tombereaux de raies de 1,5m d’envergure. Ne pas se laisser impressionner la pression des porteurs et de la foule. On charge dans une grande pirogue de mer nos sacs et on prend le large…

Fin d’après midi sur l’ile qui doit être seulement à 1 ou 2 kilomètres au large. L’hôtel fait de petites cases en béton est vraiment limite, je préfère autant la tente. Toutefois j’ai aimé le fort vent qui a traversé la chambre toute la nuit en laissant les portes ouvertes.

On va finalement partir marcher pour longer l’ile sur la route. On traverse le village et de nombreux quartiers tout le long, la vie est paisible en cette fin de journée. On arrive inévitablement sur un petit bar de plage au moment du coucher de soleil…

24 mars 2023

Ballade en bateau et à pied sur une autre ile, avec visite d’un pénitencier datant du début de la colonisation. On marche jusqu’à une village et son école. On monte jusqu’à un phare pour voir l’océan plein ouest. Pause sur une des plus belles plages car isolé et pas polluée de plastiques.

Retour à l’hôtel pour repartir à Conakry par le bateau. Dernière toilette dans un hôtel en ville, restau chic, puis aéroport….

25 mars 2023

Très longue attente à l’aéroport de Casablanca.

Train réservé déprogrammé à cause de la grève. Je reste proche d’Orly pour passer la nuit dans un hotel et prendre un autre train le dimanche matin. Tranquille.

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Gorges de la Fétoré

21 mars 2023

Dernier jours de rando en autonomie, on part tôt du village. On traverse un village vide alors que l’on nous a promis un jour de marché, c’est tout de même l’occasion – mais oui- de se faire un petit coca !

On va rester autour des gorges de la Fétoré car on arrive pour midi, on nous promet un campement proche d’une maison alors qu’il y a un endroit nettement plus sympa proche de l’eau, finalement on a gain de cause !

Le coin est franchement cool, le coin baignade est sous les arbres. On va marcher plus bas pour aller voir encore un coin extraordinaire : une cascade tombe dans une énorme bassine inaccessible, mais en fait l’eau s’en écoule par un tunnel et chute toujours plus bas. En fait on peut escalader difficilement vers le bas, mais surement, par ce coté pour entrer dans le tunnel et revoir la bassine et s’y baigner. Franchement impressionnant.

Dans ce coin nous avons rencontré une famille qui revenaient de France pour passer le Carême au village, le père retraité, ses 2 grands fils et une fillette. Le vieux monsieur né ici n’était jamais venu si loin, le lieux était considéré maudit.

Nous avons eu droit à un super coucher de soleil. La soirée était brulante sur notre prairie de camping, et les vaches étaient assez perturbées de voir leur terrain squatté par les tentes au point de nous faire un petit peu peur !

22 mars 2023

Départ pour la ville. Nous sommes en bas au bord de l’eau et nous allons passer la matinée à remonter tout en haut sur le plateau pour le village de Donghol Touma. On assiste au lever du jour en marchant et c’est super. Il fait encore bien frais, mais la montée est interminable, elle réchauffe. Tout le long nous marchons avec les villageois qui vont au marché, l’ambiance est super. Mais comme la route est encore longue, nos voitures attendent à l’entrée de la ville, ils ne nous reste que le temps d’acheter des bons beignets, et nous ne verrons pas le marché, alors que je n’ai jamais vu autant de monde pour y aller.

Une très grosse après midi de route, le décor est super, on longe de belle falaises. On est deux voitures, le privilège de l’âge fait que je suis à coté du chauffeur, lui est vraiment très maigre. Il semble que le blanc se voie de loin et nous nous faisons arrêter régulièrement par la police et même les militaires, le chauffeur connait toutes les combines pour éviter de se faire trop plumer.

Soirée à Kindia, dans un hôtel plutôt chic à l’occidentale, pour la première et la dernière fois. Mais à cause des jardins arrosés, il y là les premiers vrais moustiques…

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Rivière FETORE

19 MARS 2023

Nous allons partir du plateau pour plusieurs jours en autonomie. Ambiance particulière pendant le petit déjeuner, il y a du brouillard, c’est la première fois.

Longue pause à midi au bord de la rivière Fétoré : un rocher plat en forme de pont permet de traverser, il y a plein de cascades aussi. Et là encore il y a un grand bassin dans lequel on peut aussi nager. L’eau est presque fraiche mais parfaite vu la température qu’il fait au soleil. Il y a beaucoup de motos garées mais on ne rencontre quasiment personne, en fait les jeunes vont plutôt voir la grande cascade proche, on le constatera par la quantité de détritus abandonnés sur place !

Pour la nuit nous intégrons un espèce d’hôtel avec des cases rondes en béton, j’ai survécu grâce au bon vent la nuit qui a pu traverser la chambre. Cette fois nous allons pouvoir recharger les appareil photos. Le village de d’Aïnguel est clos de barricades et de portails pour surtout empêcher les animaux d’élevage d’entrer.

20 MARS 2023

Longue rando dans les fonds de vallées bien arides, la chaleur au soleil doit approcher des 40°C. On va pouvoir tout de même apercevoir une nouvelle bande de singes sur les falaises, ils sont grands et avec une longue queue blanche. On passe par d’énormes cascades, en dénivelée et en hauteur !

Campement sur une propriété dans un petit village, le coin pour les tentes aurait pu être plus sympa, en pleine nature par exemple ?

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Douki

17 MARS 2023

Avant de partir nous faisons un dernier tour vers le haut de la falaise de la méga cascade. De là, il y a un très beau enchainement de montagnes.

On reprend les voitures pour aller sur la ville de Pita. On visite les ateliers de tisserands traditionnels, installés en plein air, ils fabriquent une toile au kilomètre. C’est plutôt sobre mais très bien réalisé. Nous accompagnons le cuisinier sur le marché. Je me prend un abonnement téléphonique et internet pour donner des nouvelles en France, mais ils m’ont servi la mauvaise marque et j’aurai très peu de réseau dans la campagne où nous allons. C’est pas si mal.

Les voitures nous déposent à un petit village, certaines chambres sont des cases traditionnelles. J’étais content car malgré l’entrée qui est très basse, elle était en banco (terre/paille) et toit de chaume (ventilée) donc très agréable à vivre. Le matelas en kapok et l’oreiller aussi, un confort parfait pour moi !

On enchaîne une rando en fin d’après midi vers un des plus beaux endroits de ce voyage ! Un canyon appelé Indiana Jones ??? Un décor fantastique : on circule dans les passages étroits, entre de longs et haut rochers, avec une belle érosion, des ruisseaux, de la fraicheur (un peu comme en bas des Tsingy de Madagascar). La vue sur la vallée qui nous y amène est fantastique, l’éclairage parfait. On peut voir au loin la montagne gravie il y a quelque jours déjà.

18 MARS 2023

Un second clou du voyage : les falaises de Douki. Départ un peu matinal, Nous allons descendre les falaises en passant par le rocher des Hyènes, Dans la descente le long de la falaise, à un moment une important source jaillit du rocher, le torrent se mêle au sentier, on passe de rochers en rocher. C’est épatant.

On longe le bas de la vallée, avec une vue dingue sur ces falaises. La chaleur monte. On pique nique au bords de l’eau, les micros poissons viennent volontiers voir si on est bon à manger… La remontée promet d’être difficile, mais ils ont trouvé une solution : une série d’échelles de bois à passer dans une faille d’une des falaises. C’est beau et épatant ! La suite du chemin continu de monter sans fin mais on va y arriver ! La vue vaut bien le déplacement.

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Mont Maci jour 5

15 mars 2023

Dans le village de l’hôtel, DALABA, nous commençons par la visite d’une maison, la Villa de Miriam Makeba qui aurait vécu ici. Un vestige des année 60 en béton mais selon moi un mix intéressant entre la modernité pour les grands volumes, les terrasses couvertes exposées aux vents, à la forme inspirée des cases traditionnelles par sa forme ronde, sa partie couverte en périphérie. On le peux pas entrer mais l’intérieur est toujours meublé, les photos nettoient un peu l’ambiance…

On visite un monument administratif ‘la case à palabre’, un palais administratif moderne de 1930 en terre, rond et très travaillé dans les décors en relief.

On reprend la voiture pour aller sur le village de Maci. En route, pause chez des artisans en vannerie (un achat de petites coupelles) et un producteur de miel, on en aura maintenant pour le petit déjeuner (j’en achète un petit pot pour la maison).

Repas dans le jardin d’un peintre réputé, très agé. Rando pas loin pour aller voir une grotte.

Nous arrivons au mont Maci pour son ascension – une rando de 2-3h- il est rond, plat sur le dessus mais cerclé de falaises de grès. Une partie est un peu difficile, mais ça se fait bien. Ca m’a rappelé un coin d’Ethiopie. A son pied on traverse un chaos de rocher, l’un d’eux, énorme, tiens debout suspendu sur son très petit pied… A coté des carrières de sable rouge ou blanc, pour de belles photos, les parties creusées sont comme des chapelles…

Apparemment le guide ne veut plus que l’on dorme dans ce coin. On se rabat sur la cour de la maison d’un notable, puis sous sa terrasse vu qu’il pleut. Campement pas sexy, toutes les tentes sont serrées sur le carrelage, le chef/marabout tiens la jambe des chauffeurs pendant des heures et ne les lâche pas… je dors avec les bouchons d’oreille ! malgré tout je suis réveillé par la musique qui serait due à un mariage dans une maison proche, je me lève pour aller enregistrer – comme d’habitude j’arrive un peu tard car ils passent assez rapidement à table – accalmie- mes collègues n’étaient pas content de cette soirée.

16 mars 2023

J’espère trouver ce matin un « café touba » (j’ai gouté la veille, ça ressemble à un lait épices-gingembre) mais là, le café d’hier était encore fermé, les autres cafés n’en servaient pas. Ce doit être une spécialité du soir. Ce matin c’était café noir fait à la grosse cafetière italienne, spécialité du pays, servi dans de minuscules tasses en porcelaine. C’est rigolo de voir dans ces cafés très minimaliste -pour rester poli-, de voir des ouvriers à table boire un café dans une délicate micro tasse de dinette…

Dans ce village qui se réveille, une laiterie propose une préparation buvable vendue sous sachet à téter. On trouve des pains à la française (type restaurant).

Noter les dessins sur les façades des magasins, c’est LE STYLE du pays.

Début de la grande rando depuis le pied du mont Maci. On descend pour passer dans un bas fond avec de l’eau en de grands potagers, on y achète des légumes.

Repas au bord d’une rivière bien au frais sous les arbres, baignade. Il va re falloir passer au soleil qui cogne.

On va arriver sur les chutes de Kambadaga. 2 Cascades successives impressionnantes. Voir sur internet : ça peut être énorme en saison des pluies !

On va passer la nuit au bord de l’eau, un peu plus haut. Grande toilette, et surtout nage car il y a un « grand bassin ». Je ne camperai pas dans le lit du cours d’eau ! Rencontre de 2 jeunes français qui voyagent au long court : aller retour France-côte d’Ivoire en 1 an ! Bravo !

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WALIYA jour 3

13 mars 2030

Journée de randonnée, on retrouvera nous affaires transportées par pirogue à un autre bout du lac.

On passe en hauteur et on surplombe une partie du lac. Malgré la saison chaude et sèche : des ruisseaux coulent encore. Mes collègues qui ont des pilules désinfectantes y font la recharge des gourdes.

En fin d’après midi : objectif cascade, dans un petit coin de paradis, l’eau coule assez bien au fond d’une petite gorge que l’on atteint à la nage, l’eau est rafraîchissante pile à la bonne température. De retour, on traverse quelques petits villages.

Il y a deux fêtes de mariage en préparation. Le premier : les femmes du village préparent à manger dans d’énormes marmites, et avec une grosse ambiance. Pour le second, c’est plutôt disco, ils mettent pour nous le groupe électrogène en fonction pour l’ordinateur du dj et la sono, là c’est nous qui mettons l’ambiance, je fais danser une villageoise avec la musique à fond…

Nuit près de l’eau : natation, toilette, les gamins sont heureux de nous montrer comment ils sautent de l’arbre dans l’eau.

14 mars 2023

Lever du jour magnifique sur les palmiers immergés. On embarque en pirogue pour retrouver notre minibus au point de départ. Route chaotique toujours, pour retrouver le goudron.

Pause dans un des monastères chrétiens perdus dans ce coin. Il y a une poignée de moines sur cette ancienne propriété agricole coloniale. Un peu de culture et d’élevage fait par des employés. On nous fait visiter un monastère en construction en hauteur d’une colline, avec son cloître et église. Il y a encore un très gros travail dans cette construction un peu chaotique pour rester poli, mais j’apprécie la vue, le calme et la climatisation par le vent…

Longue route, et nous tombons en panne à la sortie de Kindia, pause repas sous un arbre au bord de la route, il fait quand même très chaud – remplacement par deux voitures inconfortables pour un si long trajet -.

Soirée dans l’hôtel SIB à Dalaba, désuet, d’un ancien luxe, terrasse avec vue et piscine, chambres avec haut plafond. Ma phobie des chambres trop chaudes et sans air m’inquiète – j’ai pu faire des courants d’air clandestins et quand même bien dormir.

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