CHICLAYO pas beau

1 2 3 NOVEMBRE 2021

Je profite d’un très long arrêt forcé pour écrire ce post à Predro Ruiz Galo. Il y a une manifestation pour construire un hôpital, on est bien bloqués et pourtant il ne me restais qu’une heure de route.

PIMENTEL

Un long trajet ennuyeux, mais j’arrive assez tôt pour aller sur PIMENTEL, la ville de bord de mer proche de CHICLAYO. C’est quand même plus sympa une vue mer qu’être en plein centre ville !

Ce pourrait être un Palavas d’après la fin du monde. Architecture pourrie, route défoncées ou pistes explosées en centre ville. Pourtant ils ont une promenade en béton toute neuve.

Nous sommes un samedi de gros week-end, il y a du monde. Je commence à chercher un hôtel. Dur à trouver, et le peu qu’il y a est complet et en plus d’une autre époque. Raz le bol, de tout façons c’est pas terrible. Direction la ville.

On me dit qu’il ne faut pas roule bi in Nlr la nuit, mais à force, je n’ai pas le choix. Sélection rapide de l’hôtel sur le Gps. Je visite un second un peu mieux, hop ! Il m’indique un parking surveillé. Ce fût un peu lourd mais efficace.

CHICLAYO

Petit tour de ville pour trouver un resto. C’est plutôt vivant ici.

Le lendemain, lundi 2, férié, je décide de ne pas bouger, pour entre autre pouvoir écrire mes articles en retard. Visite le matin du marché central, et là je m’éclate, photos de gens, grosse animation. Après midi travail donc sur ce blog. Exploration d’autres rues en fin d’après-midi, pour voir un étonnant jardin public rempli de statues neo classiques, ce qui me surprendra le plus seront les stands de coloriage. Tout autour, on peut enfin trouver quelques bars ou restos modernes, noter une concentration de café lab, pour boire du très bon café. Sinonle centre ville n’a aucun intérêt architectural.

De bon matin, sur la place centrale, pendant mon petit déjeuner, à la fois fascinant et inquiétant : un escadron militaire fais son jogging autour de la place en chantant. Ils ont des t-shirt flockés, en fait c’est une école paramilitaires.

photos : jamais vu autant de stands de ruban, et autant fournis. Stands de cocktails de fruits tout prêts, présentations appétissantes. Efilochés de poissons séchés. Ici, les décors des tuktuk sont inspirés marques de fringues de sport.

Musée
Le lendemain direction l’Amazonie, mais d’abord, visite du Musée des tombes royales. En effet, à proximité, on peu voir les vestiges de la civilisation pré-inca de Sipan : d’énormes pyramides faites en briques de terre, aujourd’hui des collines erodées. Ils y ont retrouvé des tombes avec leurs trésors. Ce musée moderne expose des collections d’objets en or, des colliers reconstitués et de la céramique tout à fait extraordinaires. Ça nous change du design inca. Je recommande.

Ensuite route pour Chachapoya, le décor change et la température monte à 30-32…mais je fais une pause au Agua Grande, une grosse ville de bord de route. Il me reste 2à3h de route pour arriver, on suis les gorges entre les montagnes viens vertes, il y a des rizières dans les vallées, tout roule, le ciel est bleu.

Jusqu’au premier arrêt d’une heure ou deux, je n’ai pas d’info sur les manifestants. Ça se libère mais pour être rebloqué en plein centre ville à deux pas de ma bifurcation, planté ici depuis 10 ou 11h du mat, pas mieux à 17h. Les autres sont patients, je n’ai aucune idée de l’avancement, je dirais même que ça recule car ils ont ajouté des cailloux au milieu de ce croisement où il y a le piquet.

19h00 rien de plus, il fait nuit. Bizzarement cette petite ville est bien fournie en ’hospedaje’, des hôtels petits budget. Première visite pas terrible, seconde un peu mieux, pour 6euros ça ira, je suis à 50m de la voiture.. Les restos ont fait le plein.

22h00 sur une proposition de la police, ils votent entre autre l’ouverture pendant 1h, les chauffeurs s’emballent mais il ne se passe rien. Les voies étaient libres pour évacuer maintenant tout est bloqué, il faudra plus d’une heure pour démêler maintenant. J’espère passer ma voiture de l’autre côté. Et par dessus je n’arrive pas à arrêter l’alarme.

22h45 un groupe de chauffeur viens à l’affront, la police d’émeute viens tout de même protéger les manifestants, mais une brèche s’ouvre pour faire passer les voitures et camions. Des lacrymogènes sont tout de même lancés car la population s’échauffe, cette fois la police protège les camions qui se faufilent. Ça paraît bouchonner à nouveau après le croisement : blocages plus haut ou encombrements ?

minuit : il y a un bon moment que ça n’avance plus, les camions ont fini pas arrêter les moteurs. Je pensais déplacer la voiture de l’autre côté – on vera demain car l’agitation continue. Seul mon côté est a pu avancer un peu, personne n’est passé dans la rue dans l’autre sens.

00h08 justement la voie d’en face démarre. Je me décide à tout de même déplacer la voiture de l’autre côté du du barrage. Bien m’en a pris, le blocage a recommencé, la nuit n’a jamais du être aussi calme dans cette ville : zero circulation, idem ce matin, la rue est a nouveau pleine de camions.

6h00 ça circule relativement. Je retrouve ma voiture déposée au pied d’un autre hôtel, de « l’autre côté « ….

Lectures : ”l’inutile beauté” de Guy de Maupassant, nouvelles généralement féministes. ’Les illusions perdues” de Balzac, traité de manipulations du journalisme, de la littérature, de la politique, de la finance – décourageant mais super.

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