CARTAGENA DE LOS INDIOS

26 27 AOUT 2021

CARTAGENE est une ville moderne, son centre historique ET TOURISTIQUE est au bord de la mer sur une pointe, je dirais même une île (« que dis-je, un….’). On passe une zone portuaire puis un péage (vide), un pont sur un bras de mer, une enceinte, on arrive dans une première partie qui donne une idée du décor. Cette arrivée m’a rappelé immédiatement Venise.

Parking sur les quais. En cherchant un hôtel, je tombe sur un café qui propose une marque internationale, je craque pour un expresso , pas colombien mais très bon….

Je fais le tour des hôtels pas trop loin de la voiture, pas trop chers – mais pas terrible, chers pour le niveau de prestation. Un peu à l’écart je trouve le bon plan : une grande maison locale avec jardins, terrasses, chambre impeccable, déjeuner copieux…. ne jamais désespérer, ça se vérifie tous les soirs oû je cherche une ’habitathion’. Les hotels sont pas tous signalés, peu d’enseigne comme chez nous, au mieux un panneau ou peint HOSTAL, mais souvent le mot ’CASA machin’.

Pas trop loin se trouve le quartier La Matuna, ZE mega zone touristique, il faut dire que les bâtisses d’époque coloniale sont énormes, avec un style particulier, toujours du nouveau. Toute cette zone est aussi constituée de plus petites maison, avec tous les niveaux de rénovation. Ça doit finir avec du blanc et des couleurs vives. Habite aussi dans ces maisons, tout style de population, pour le chic, reno au top, cohabitent des habitants très très bas revenus, reno ? dans son jus !, ça pourrait me rappeler Sète.

Des églises, des musées, des boutiques .. . et beaucoup de monde.

A voir : les jeunes filles en tenues de princesse avec photographe qui font leur album. C’est là fête de leur 15ans, très répandue en Amérique du Sud, ils y mettent de très grands moyens.

Il faut compter le nombre de vendeurs de rue, en plus de tout le street food. Pas de mendicité comme chez nous, mais tout le monde a un petit truc a vendre. Même des chanteurs de rue avec haut parleurs sur batterie, pas formidable mais tout le monde tente. Comme ailleurs, les rabatteur de restaurant. Ici en plus : des vendeurs de cigare, ou de sorties touristiques vers les îles, des dames déguisée pour les photos.

J’ai suivi deux mariages dans une église.

C’est quand même à voir, à chaque détour de rue on trouve une nouvelle zone de maison anciennes, ou un gigantesque môle très chicos avec des arènes en bois a l’espagnole au centre. Une autre partie du quartier est moderne.

Pour régler des problèmes de téléphonie, j’ai dû aller dans le quartier très moderne de BOCAGRANDE. En fait un bord de mer baignable, mais aussi sur une île, qui a tout l’air d’avoir été gagnée sur la mer. Architecture un peu audacieuse, tout paraît récent, on dirait que c’est beaucoup du logement. On remarque que seul la couleur blanche est autorisée, pas con pour la gestion de la chaleur. En fait c’est tout Carthagène qui est en blanc. La mairie doit avoir un fort pouvoir. Sur ça bravo. En fait cette partie m’a rappelé Dubai.

Coucher de soleil éblouissant, jamais vu ça. Le soleil n’est pas du tout filtré par de la brume, jusqu’à sa disparition.

Vendredi soir, je surprend à une terrasse de bar, un verre qui ressemble à un spritz. Je craque ou un spritz à la Venitinne Aperol plus Campari. promesse tenue, ils sont trop fort.

Tant pis pour l’exotisme. Mais si en fait vu d’ici !

Sinon je m’hydrate principalement avec des jus de fruits, bons et pas cher ici. Le plus courant est la limonade : citron vert, glace, eau, un coup de robot et hop. Parfois du pur fruit, sinon c’est rallongé à l’eau ou au lait en option (milk shake en fait), dans le nord (caraïbes) c’est plutôt version granité. Des stands street food ou restos, c’est un standard. J’ai testé celui de la cour de l’Alliance Française : enfin un pur jus mangue.

Samedi matin je reprends la route. Tour de ville par la côte. Je suis impressionné par la modernité des infrastructures, ça semble nickel, la route est parfaite. C’est l’Amérique…

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