de Salento á Medellin (pénible)

16 17 18 AOUT 2021

SALENTO > SANTA ROSA > MANZINALES > LA PINTADA > MEDELIN

Lundi 16 Août, il semble que nombre de colombiens aient pris une extension sur Salento : beaucoup de voitures encore garées en ville au petit matin. Je cherche un petit-déjeuner mais rien d’ouvert si tôt, sauf une micro pâtisserie.
Chouette ! il est en train de faire frire des boules au fromage, des BUNUELOS, je peux enfin voir comment ils font. Pâte briochée au fromage (type tomme fraîche Laguiole), les boules tournent toutes seules dans l’huile en gonflant, ensuite il les aide pendant 15-20 minutes. J’ai bien attendu, au moins ils seront croustillants au lieu d’attendre des jours dans une vitrine. Miam.

Je suis content, il n’y a personne sur la route, pas de camions en tout cas. Toujours des vélos. Direction nord, ville de SANTA ROSA DE CABAL. Rien. Au suivant.

MANIZALES

On reprend les routes de montagnes, et vue sur de nombreux champs de café. La ville est impressionnante, grande et éparpillée sur les différents versants abrupts. Enfin, normal dans les Andes. Tour de ville sous la pluie.
Visite d’une importante église. De près elle est en béton. J’y trouve le premier orgue. Particularité : l’organiste chante seul avec son orgue des chants un peu modernes. J’ai remarqué en Amérique du sud, le public chante peu, mais il y a des spécialistes avec instruments et sono à fond. Cette même église propage un son de cloche comme chez nous alors que jusqu’ici, ce ne sont que des bruit de casserole métallique, mais ici les cloches étaient par haut-parleurs.

Etape suivante, projet de montagne vers un parc naturel, e entuellement approcher les nevets. La route est chouette mais elle passe en non goudronnée et il reste 1h30 selon le GPS. Je ne suis pas sur le meilleur trajet. Au bout d’un oment je suis coincé par petit camion en travers. Ils mettent un temps certain à le sortir. En plus une météo pas facile. Je décide le demi tour.

La route en sens inverse paraît toujours plus rapide.

Bon! Direction Medellin. Rejoindre la 50.

A PINTADE

L’ autoroute est vraiment parfaite, même à une seule voie, sans camion ça passe. Sauf les fréquents péages, à coups de 2eur.
Le GPS me montre deux zones rouges sans trop m’inquiéter pour les 130km.
Ca roule super. Jusqu’au premier bouchon. Accident ? Arrêt complet pendant très très longtemps. Enfin ça redémarre, en fait ce sont des travaux sur des dizaines de kilomètres qui sont en alternance. Maintenant il fait nuit, il fait faire gaffe : trous, changements macadam/gravillons, largeur variable, les sportifs qui doublent. Finalement de nuit mais heureusement personne en face, sauf des motos.
Stop. A la prochaine ville après travaux je prends le premier hôtel. Raz le bol.

Le lendemain.
Départ très tôt, sous la pluie. Ouf, peu de monde, ils sont bloqués en amont, ha! ha!. Route de montagne, les camions ont repris du service. Quelques conducteurs audacieux doublent tout dès que possible. On progresse doucement mais sûrement. Je me lance, je progresse dans la technique de dépassement en milieu hostile. Mais prudence.
Derrière chaque camion très lent il y a un ‘train’ d’autres qui ne peuvent pas le doubler. Donc devant lui quelques km sans personne. La joie.
Jusqu’au prochain arrêt.
On s’approche de la ville. Mais là encore une attente interminable. Occasion d’acheter de quoi déjeuner à un de ces innombrables cafés de bord de route. Ce n’est pas un accident, mais des glissements de terre des talus sur la route, en cours de déblaiement…

Arrivée à l’hotel de MEDELIN à 10h au lieu de 8h30.

Au total j’ai pu faire quel belles photos, moi content. Seuls champs de café aussi réguliers. Bambous en plumes d’autruches.

Loading