LIMA au PEROU, jour 1

22 au 29 SEPTEMBRE 2021

Un peu lourd l’achat du billet Bogota-Lima chez Viva Air, l’expérience client désastreuse sur la partie règlement : l’opération se passe bien, même avec ma banque, puis écran de confirmation puis plus rien. Un email seulement sur les 4 essais. Heureusement : pas de prélèvement. En fait merci le moteur de recherche ! Le problème est connu depuis des années si l’on est pas du pays. Il semble qu’il faille indiquer la Colombie et non pas la France dans notre adresse lors du paiement… J’ai utilisé une plate-forme de voyage, elle n’a pas été très convaincante car je n’ai pas eu de billet par mail mais j’étais bien sur les listes à l’aéroport avec un autre numéro…

Ce n’est pas évident de voyager au jour le jour : la compagnie aérienne a un role de police, ils ont une liste d’éléments à fournir pour chacun. Outre les tests covid, les formulaires près remplis du pays, il vérifient que l’on a bien un billet retour. Sinon on doit prouver une réservation pour un départ vers un autre pays. J’ai essayé un système peu cher et efficace : un site internet vous demande quel jour et de quel pays vous devez partir, de là ils vous envoient une réservation vraie à votre nom vers une destination au hasard ou précise si vous le demandez, elle est valable 24 à 48h et vérifiable sur les systèmes. Eux doivent l’annuler et se la faire rembourser plus tard ? C’est leur boulot. Ça m’a servi car ils me l’ont bien demandé. Service rapide mais faire quelques heures à l’avance et non pas au comptoir car il y a un petit délais.

Pas au bout des surprises, on m’appelle dans l’avion pour aller voir la police ?… On traverse l’aéroport en courant : grand sourire, je dois ouvrir ma valise. On me demande si j’ai une batterie dans le sac ? Heu, non, oui, mais oui. Je dois la mettre en fait avec moi et pas en soute. La première fois qu’elle est détectée, bravo….

Course dans l’autre sens. Ouf, pas grave.

Je change de place pour être seul avec fenêtre, super même si c’est la nuit. Atterrissage à 7h du mat dans le brouillard complet, raté pour le spectacle du survol.

Je vais directement chez Amelie dans le quartier de Barranco. L’adresse est un peu confuse sur le Gps, il y a de nombreuses possibilités. Le taxi trouve directement, ouf. Il est encore un peu tôt, pourvu qu’elle soit déjà réveillée.

Nuit presque blanche mais efficace, un peu délicate.

BARRANCO

Le quartier donne sur la mer et la partie touristique est sympa, les constructions coloniales sont dans la catégorie chic, pour certains on se croirai sur la côte basque. De magnifiques demeures bourgeoises sont transformées en galleries ou restos. Tous le front de mer est sur la falaise avec des immeubles neufs tout le long. Au pied de la falaise, il y a une voie rapide puis la plage et ses restos.

Amelie m’indique une pâtisserie au bout de la rue pour un petit déjeuner. Grande surprise du siècle. Il y a des gros pains au chocolat et des croissants. Jolis comme des vrais. Ça me donne franchement envie de tester. Le top. Pour moi ils sont meilleurs que souvent en France, bravo. La boutique est moderne, jolie.

Les patisseries sont répandues, certaines sont minuscules mais toutes proposent des beaux et bons gâteaux. Épatant.

En fait oui, les restaurants sont vieux mais décorés comme chez nous. La cuisine a l’air nettement plus variée qu’en Colombie. Par contre il y a abondance de mini fast food, à emporter uniquement. Ou street food sedentarisée ?

On s’est fait un de ces restos chic. Très bien bien sur. On m’a fait tester le Pisco Sour, le cocktail national excellent : jus de citron vert très acide, alcool de raisin, sirop de sucre de cannes, couvert de mousse de blanc d’œuf. C’est très corsé, je le descend très doucement mais j’adore.

Je me sens bien dans de coin, on se sent riche pour pas cher dans ces beaux restaurants. Qualité de vie à la française aussi chez Amelie ….

Parmis les centres d’intérêt, j’ai noté le Parc de la Réserve dont l’attraction sont … les fontaines. Une collection d’une douzaine de fontaines monumentales, rare pour une municipalité d’un tel pays. Un vrai catalogue des possibilités pour une ville, jusqu’à la fontaine sèche animée, à la mode chez nous, et pour une fois circulaire. J’ai vraiment aimé le modèle arc en ciel, avec vraiment beaucoup d’eau comme on en fait plus, et d’une bonne taille. J’ai été scié par les deux paraboles sous lesquelles on circule sans trop se faire mouiller, surtout la circulaire que je n’avais jamais vu.

J’ai entendu un tambour en chemin, en approchant ce parc. Je l’ai recherché et c’étaient deux musiciens traditionnels plus ou moins en costume : un gros tambour et une kenia (flûte andine sans bec). Le son m’a rappelé notre galloubet, il jouait une interminable mélodie, sans point, sans virgule. Les passants leurs donnaient des pièces, ou les jetaient même du second étage. J’ai pu enregistrer, écoutez ma musique d’ambiance du site.

A pic : Amelie reçoit sa kinésithérapeute, parfait car je peut aussi avoir une séance.

Efficacité inespérée, elle m’a bien remis le dos en état !

Un point de plus pour Lima.

Lima est une capitale du surf, le saviez vous ? Bobo partout : coccinelles de surfeurs et van aussi ! On est allés au resto avec celle de Sylvain – le copain d’Amelie -.

Un voisin promène son cochon en laisse.

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