Sierra Blanche à HUARAZ

27 28 OCTOBRE 2021

On passe de la côte à la montagne. La route m’inquiète car il y a de nombreux passages peu carrossable, elle me permettra d’arriver sans encombre quand même à Huaraz.

C’est toujours une ville pas belle mais elle me réconcilie avec le Pérou : la vie dans les rues est pittoresque et très animée, la petite taille du centre permet de voir facilement toutes les activités. Tout le Pérou mange énormément de poulets, je passe par la rue où ils sont vendus, je n’avais pas encore vu une telle concentration. Les pâtisseries proposent encore de très beaux gâteaux (sophistiqués et bien finis, mais design entre instagram et vintage).

Pas évident de trouver un resto un peu â l’occidentale histoire de rassurer mon estomac. J’achète des pains briochés qui font envie, vendus dans des grandes panières dans la rue, ça fait fait un peu spécialité de la ville, ils proposent du miel, j’en prends un mini pot, en fait il est super avec le pain pour un petit déjeuner comme chez nous ! Le soir, de retour de la rando, on me depose à deux pas de ce qu’il faut apeller les Champs Élisée de Huaraz, illuminée est des grands magasins lumineux, et un resto plus comme chez nous. La soupe doit faire 1 litre pour 3euros, et le filet de poulet grillé est géant, ici les parts sont pour 2 gringos ou 1 péruvien….

Une pharmacie a du Bactrim F, je connais cette référence, si ce n’est pas une copie, je devrais arriver au bout de mes problèmes ? Une petite satisfaction.

Pour aller randonner/excurtionner, le mieux c’est d’utiliser une agence locale et pour 10 euros ont peut faire 4 à 8h de route dans un minibus sur des routes de campagne pas goudronnées pour arriver sur le site, pour 10euros quelle que soit la sortie plus le droit d’entréeet les repas. Mais dans le cas d’une autonomie, avec une voiture qui supporte ces mauvaises routes : je préférerais dormir au près du site qui faire ces allées et venues en étoile autour de la grande ville, pour ne pas non plus avoir à se lever à 4 ou 5h du mat. Huaraz est un peu comme Cuzco : il y a de nombreux sites à visiter, ou de randos dans un rayon de 3 a 4h. Je m’enregistre pour un glacier et un lac le lendemain. Pas mal, le premier pars dans une heure.

glacier PASTORURI

Dans le parc nationnal Huascarán, c’est jne des choses à voir et c’est une sortie facile, bien que l’on monte à 5200m ! La plupart du trajet se fait en minibus, on arrive déjà très haut. La petite marche d’une heure maxi sur un chemin bétonné est facile, même s’il faut gérer les grimpettes, au pas, très lentement.

Il y a des arrêts sur le trajet pour voir une étonnante petite résurgence pétillante, un étang bleu profond et des cactus spécifiques.

Une fois en haut nous avons une vue extraordinaire à 360° sur le glacier, les autres montagnes et différents lacs. Le ciel est bleu, avec une luminosité éblouissante, avec le recul, il faut préciser la ’visibilité’ parfaite, c’est à dire zéro virgule zéro brume.

LA PUB POUR LE CHOCOLAT !

(mon expression maison pour qua’d on se trouve dans les conditions parfaites pour tourner une pub pour le chocolat suisse avec des montagnes ou avec des lions)

Pensées : d’ailleur pourquoi les lobbys du chocolat nous ont ils inculqué des images de montagnes enneigées ou des savanne ? Alors que ce produit n’est cultivés que dans des zones tropicales ?

C’est une sortie famillialle : beaucoup de monde, de tous âges, de tout état physique. C’est là que le guide précise que les touristes étrangers montent en 30min à 1h, et que les péruviens mettent 1h à 2h… Il y a bien des chevaux en secours pour faire une bonne partie du parcours. A l’arrivée : séances photos narcissiques tous azimuth. N’en parlons plus.

Je m’éclate sur les paysages, et je trouve encore de super situations pour Beauté plastique.

treck LAGUNA 69

Je ne sait pas trop à quoi m’attendre en terme sportif mais là on parle bien de treck, l’agence ne donne pas trop d’indications. Départ 5h de l’hôtel, ils doivent m’y prendre au passage. Un peu paniqué : ils arrivent à 5h30.

Longue route et tres long chemin, mais le minibus roule au moins à 50 où moi je serai à 20km/h avec ma Yaris. On remonte des petites vallées, on est deja pkus haut que les nuages, j’aime bien la photo du lac avec au bout des demis nuages –

serait-on déjà au paradi ?

Le début de la marche est cool : presque plat et l’on longe des rivières et des ruisseaux bucoliques sous des arbres, puis des cascades. On accède à plusieurs vallées de type différents et des grimpetes par pallliers, pas franchement dur, sauf la dernière qu’il faut faire au pas et qui est ennuyeuse bien que l’on longe une méga cascade. C’est cascade est elle le débordement du lac ? Oui, c’est presque ça, on arriiiive !

3h de marche bien récompensées : le soleil est là avec des passages nuageux – ça va être top. On arrive encore dans un écrin : un cirque tout autour du lac avec des glaciers plus haut et une cascade qui s’y jete dedans.

Précisons que l’eau est d’un bleu indescriptible, légèrement laiteuse un peu bleu canard. Totalement assortis avec le décor gris des rochers et blanc éclatant des glaciers, pire quand un rayon de soleil y passe. Il faudrait une photo par minute. Tiens je vais de ce pas essayer le mode ’timelapse’, une vidéo en acceleré. Réussi ! Conditions parfaites !

Le guide nous a donné un rdv a 3h30 impératif a 15h30, il est arrivé avec les derniers à 16h15 avec un groupe de jeunes qui a du avoir autant de mal a la descente qu’à la montée. Là, ont n’est plus dans la sortie famillialle : quasiment que des jeunes et seulement 3 minibus. J’ai eu le temps de blaguer avec une autre sportive, jeune belge wallonne là pour 3 mois après son diplôme de psy.

Je m’étais efforcé d’être à l’heure et je suis arrivé paniqué pour rien à 15h35, alors que j’ai pris mon temps au retour et j’ai pu faire de bonnes photos de Beauté Plastique. Le paysage à une bautre heure et dans l’autre sens est à re découvrir. J’ai presque vu le sommet de l’énorme montage que l’on contourne en minibus, les cimes autour du lac se sont totalement dégagées autour du lac, avec du ciel bleu bleu au moment de partir… il faudra décaller le programme la prochaine fois !

C’est vraiment la journée ’j’attend’, car c’est le ponpon. Après avoir rejoins la route, au début de l’orage, alors que je dis au chauffeur qu’il faudrait qu’il conduise moins dangereusement sous la pluie, notre minibus se mets à sentir le brûlé. Arrêt urgent alors qu’il tombe des trombes d’eau et qu’il y a des éclairs comme je n’ai jamais vu. Un peu d’attente et finalement on partira avec des bus locaux en dépannage. Premier test de ’collectivos’, en fait de bonnes suspension bien que bondé et la place sois minuscule. Mais avec la pluie et la nuit : on se croirait plutôt dans le manège Space Mountains -ayez confiance et fermez les yeux…

Ce sont deux sorties que je recommande, en fait il faudrait les faire toutes, des lacs, le Santa Cruz et des sites archéologiques fameux (là je fais l’impasse) ! Et trouver le moyen de dormir proche de chacune. Ces deux sorties n’ont pas besoin de guide.

Photos : svp voir une sur tablette ou pc ? Cliquez sur une des photos ou le plein écran.

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retour à LIMA

24 25 26 OCTOBRE 2021

Je ne me souviens plus de tous les détails, il me semble qu’il y avait des trucs spéciaux.

Oui peut être l’achat du billet d’avion ? Sur les deux companies locales qui ont une liaison Cuzco Lima, je ne peux pas payer sur leur site internet avec mes cartes bancaires européennes, évidement il est 19h et un samedi soir, je souhaite vraiment partir demain ! Une seule agence de ces compagnie paraît ouverte, coup de chance, jusqu’à 22h mais pas à côté. Simplement prendre le taxi, j’oublie de lui préciser quelle agence Latam donc il m’amène à celle du quartier qui est fermée, je n’avais pas besoin de lui car c’était la plus proche. Raté il faut refaire le tour alors que je m’étais mis dans la bonne rue pour aller tout droit, rester concentré et co-mu-niquer ! Il j’a pas idée de l’adresse et moi non plus, le Gps n’est pas super clair, il me dépose dans la mauvaise rue, je dois refaire 10min à pieds pour trouver.

En fait c’est dans le grand centre commercial, môle à l’américaine, je sais maintenant ce qu’est ce grand bâtiment blanc. Le rez de chaussée est bizzarement un grand magasin mix entre Ikea et Brico dépôt avec des matériaux de construction. Parenthèse : j’en profite pour aller voir le rayon douche, vérifier l’offre. Je confirme que le Pérou est un pays à rideau de douche – alors que la Colombie est strictement sur le panneau rigide coulissant, le magasin ici n’en propose pas du tout… MDR.

Je fais les deux étages pour trouver la boutique. C’est la première fois que je vois un truc aussi occidentalisé et de très haute qualité, pas dans la demi mesure au Pérou. Pour un samedi soir c’est plutôt très frequenté. J’oubliais : on me réclame de mettre deux masques l’un sur l’autre (j’ai), et en plus une visière (j’ai pas, mais il y en a deja deux dans ma valise), il me faut en acheter une 3e (0,2euro). Le planton vérifie, prends symboliquement la température au pistolet, et vous bénis à l’alcool dans les mains avec son vaporisateur.

Bon, j’ai mon billet. On me recommande d’être à l’aéroport deux heures avant. C’est le moment de passer de longs coups de téléphone aux copains…. ; )

Le vol m’a permis de voir encore un super spectacle de la « Terre vue du ciel » : des hautes montagnes apparament désertiques mais habitées, elles sont proches de la mer. Le climat change, tout est couvert de cet autre autre côté des Andes, évidement, la côte Pacifique… Ça se lèvera en milieu d’après midi, ils appellent ça du ’beau temps’.

A Lima, taxi direction Miraflores, le quartier chic en bord de mer, point de chute pour touristes avec Barranco voisin. Mais ce n’est pas Palavas ni Nice. On est en haut des falaises, vue mer, les plages sont en bas. En tout cas pas de bars ni terrasses avec vue. Seulement une grande gallerie marchande d’extérieur avec vue dont l’accès est compté : une très longue file d’attente se forme pour entrer, normal.

Je repère un peu car demain je dois louer une voiture.

L’hôtel où je suis mets la musique à partir de 10h du soir, il a des jeunes, normal. Comme d’hab, boules quies, pas de prise de tête. Ça va me permettre en fait de passer ma nuit complète, pas réveillé à 4h du mat par les oiseaux ou autre !

Lundi

Je trouve une voiture, pour 13h, en fait livrée à l’hôtel à 15h après une relance par téléphone, la voiture prévue a un problème, et vu que je dois faire un long voyage ils en vérifient une autre. Le temps passe, grrrr, j’attends dans le hall de l’hôtel.

Du coups je dois traverser toute la ville en fin de journée, bouchons sur bouchons pendant 3h presque jusqu’à destination.

Dans la ville du nord après Lima, en bord de mer, il faut chercher un hôtel à vue car le Gps n’en à pas…. j’ai un truc un peu lost, mais juste correct, par contre je prends la chambre avec la méga vue avec la terrasse de toit ! Un des deux bon hommes a un drôle de regard et fait vraiment neuneux (ça s’écrit comment ?)

Mais en prenant le chemin pourri à moitié barré par des rochers, je marque sérieusement le bas de caisse! Mxxx…. bravo. Adieu la franchise.

En tout cas j’ai mon super coucher de soleil.

Tour en centre ville le soir. Pour une ville balnéaire, ce n’est pas terrible. Il reste quelques maisons cossues en bois type Louisiane au milieu d’immeubles moches. Pas vraiment de terrasses, de bars. Pas grave, tant pis pour eux. En Colombie, ils auraient mis des restos tout le long avec terrasses, et chacun sa musique a fond !

Mardi

Route pour la Sierra Blanche via la Trans Americana.

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CUZCO la ville

24 OCTOBRE 2021

Cette ville sera finalement mon port d’attache pendant 10j, elle est le centre névralgique. Les hôtels sont là, les boutiques, les monuments, les sites naturels ou archéologiques, dont bien sur Machu Pichu. La vielle ville est en bordure de la grande ville, il faut faire un heure de route pour en sortir et se diriger vers les sites.

La place des Armes est le centre du centre historique, tout autour des églises et de grosses maison coloniales en terre, cette ville dispose de monuments incas (temples). Tout le quartier dispose de grosses maisons en terre, mais mal entretenues. De la fenêtre je peux voir la cour des voisins, c’est manifestement très pauvre. Tout le Pérou possède une grande partie de maisons en adobe, sans charme en général, mais ce savoir faire existe -en tout cas pas du tout valorisé au niveau touristique.

On est à 2500m d’altitude dans des montagnes désertiques, la vieille ville est entourée des montagnes avec les quartiers qui partent sur les hauteurs. La nuit l’éclairage public de ces quartiers nous fait une première rangée d’étoiles jaunes et blanches ou bien un décor de Noël…

C’est calme dans les rues, même le week end ! Les péruviens n’ont pas le même mode de vie que les colombiens.

J’ai élu domicile au Ciciolina Café, un café resto chic mais abordable pour nous, avec un beau travail et respectueux de mon estomac….

En sortie de ville, un faubourg du bord de route s’est fait une spécialité de pain au four à bois. Les fours sont énormes, les vendeuses agitent des sachets jaunes au bord de la route. Ces pains ronds sont énormes et plutôt plats, pas comme chez nous. C’est un pain de mie presque brioché qui est à offrir quand on est invité. Pour tout les jours on est sur des minis pains rond personnels irréguliers et souvent creux, ideal pour le street food avec un œuf à la poêle dedans.

Je me suis éclaté dans le grand marché, autant alimentaire que d’artisanat à touriste, mais très populaire.

Cette ville commence à me plaire, sûrement parce que je m’habitue au froid, que mes gastros se calment, que le soleil fais un peu plus son apparition ?

En tout cas il faut y aller, dimanche matin je prends l’avion pour Lima en vue de passer à la partie nord du pays.

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Les salins de MARAS, terrases de MORAY

29 OCTOBRE 2021

Le voyage organisé est terminé, reste à me débrouiller maintenant pour faire mes propres activités. Des agences de voyage qui sont là pour simplement revendre des excurtions, sont à tous les coins de rue, un petit bureau dans un magasin vendant autre chose, bullshit job à attendre toute la journée, rien de très engageant pour les touristes mais c’est comme ça. En tout cas le prix est très très abordable pour un transport en mini bus et un guide généralement hors prix d’entrée, ni repas.

Pour info : j’hôtel me parlait de nuit à 45dollars Us pour prolonger. Une fois le voyage fini, ils ont accepté 20dollars, guerre plus cher qu’un très petit hôtel que j’avais consulté alors qu’il était d’une bonne catégorie.

Oui ici on jongle avec les 2 monnaies, et le dollar augmente plus vite aujourd’hui. Ceux qui peuvent se font payer en USD, d’ailleurs une partie des distributeurs proposent les deux.

Départ trop tôt encore, et j’ai l’impression de passer toujours par la même route.

En route, un premier arrêt sur un magasin dans un village. Les dames en costume nous reçoivent, ce serait une coopérative, elle vend les même article en laine et alpaga qu’ailleurs, on ne saura pas quelle est la partie tricotée par elle. En tout cas on nous fais un petit cour sur la préparation de la laine et sa teinture à partir de produits traditionnels naturels.

MORAY

Les photos publicitaires du site m’intriguent : des terrasses en forme de cercles concentriques. On y arrive.

En fait dans les hauteurs, dans les champs actuellement cultivés, on retrouve trois zones voisines de culture en terrasse incas dont le bas finis dans une cuvette oú les terrasses se referment en cercle. Le design est spectaculaire, d’autant plus qu’on les surplombe.

Le site, également irrigués par des canaux, serait un site d’expérimentation agronomique utilisant les micro climats créés ici. Le sol serait aussi aménagé pour bien drainer les parcelles les plus basses dans le bas fond.

En tout cas ils ont des moyens ces incas, et ils sont créatifs !

J’imagine déjà les utilisations de ce genre de lieux pour des spectacles ou des installations…

MARAS

Pas trop loin, un décor spectaculaire de terrasses toujours. Là ce sont des minis bassins de salins. La source saline circule dans des petits canaux sur cette énorme étendue exploitée durant la saison sèche pour alimenter les parcelles. L’eau s’évapore grâce au soleil et au vent. Il y a trois remplissages successifs, le troisième est le plus blanc.

La récolte est bien sur manuelle. Le transport aussi…

La visite est très organisée, l’entrée avec encore des magasins. Depuis la visite on entend une musique d’ambiance qui profite à toute la vallée et aux travailleurs. Ils s’agit finalement d’un musiciens péruvien, qui comme chez nous, joue de le flûte de pan par dessus un fond d’orchestre, les standards internationaux.

J’ai horreur de ça, comme si le patrimoine musical local n’existait plus.

En tout cas la météo est au top, elle mets bien en valeur ce design éblouissant…

Mais je dois en parler…. les autres visiteurs sont là pour se faire prendre en photo, c’est comme ça partout. Le guide passe la moitié de son temps à photographier avec les portables de ses clients, sont boulot est de me proposer plusieurs fois. Hier, un visiteur qui ne comprenait visiblement pas pourquoi je faisais des photos sans personne, m’a proposé de me prendre en photo, et a même insisté pensant que je ne le comprenais pas car je refusais… Ça m’énerve, j’essaie de me faire une raison, on ne fait pas de photo de famille à la maison. Mais les jeunettes font les starlettes Insta systématiquement, avec lunettes de soleil et masque, le mec mitraille comme un idiot.

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(ambiance sonore)

Essayez chez vous ?

Ambiance sonore immersive avec plusieurs téléphones : lancer la première piste, et la seconde et 3e sur d’autres téléphones, disposez les à différents endroits de la pièce.

… fermez les yeux.

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(oiseaux de l’Amazonie à Manu)

envoyez moi un message si ça vous a plus !

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Forêt tropicale de la réserve de MANU

18 19 20 21 OCTOBRE 2021

Nous partons dans un mini bus pour la forêt d’Amazonie de l’ouest, en fait juste de l’autre côté de la montagne, vers l’est de Cuzco, dès que ça redescend le paysage et la végétation changent. Petit arrêt au belvédère : très petit arrêt car il n’y a qu’une mer de nuages, mdr !

La route est quand même longue, déjà sortir de Cusco prends presque 1h. Il faut faire le tour pour repêcher les autres à leur hôtel, charger la bouffe et le cuisinier. Il a deux espagnols père et fils, un couple de jeune polonais.

La route est tortueuse, on verra mieux le décor au retour. Il nous faut passer de 2500 ou 3500 à 450m d’altitude, un peu comme sur les routes de Corse, étroites en lacets infinis. Mais ici on s’arrête de temps en temps pour voir des singes jouer à Tarzan, trop fort, ou chasser l’oiseau bizarre rouge emblème du pays.

On arrive le soir à un premier hôtel de campagne, visiblement dédié à ces agences. Le lendemain on enchaîne, mais comme il pleut on s’arrête dans un mini sanatorium pour animaux, c’est presque un zoo, trop mimi les petits singes. Photos!

Dans le village voisin on charge tout dans un bateau pour rejoindre notre gîte de forêt. On fait un petit détour pour voir une cascade, l’hôtel qui surplombe la rivière a l’air super, bien qu’en mauvaise posture. Une fois arrivé nous avons encore un petit peu à marcher en portant les valises. Rien d’extraordinaire dans les bâtisses -l’emplacement est super, il surplombe la forêt et on a vue sur la rivière. Dans le chemin nous somme accueillis par quelques très grands papillons Morpho (beau bleu ouverts).

Le mauvais temps persiste, le guide propose d’aller à la pêche, le pilote du bateau à un épervier. Bravo en un quart d’heure il 1ttrape 3 gros poissons, ça a l’air facile. Apparemment les eaux troubles comme en ce moment seraient idéales. Jamais content des cuisiniers, vu l’exception, je propose de prendre en charge le repas du soir avec le jeune espagnol qui en fait viens d’ouvrir un petit resto au Pérou. On devrais s’en sortir. Ça m’a permis d’entrer dans la cuisine et voir comment il travaille et avec quoi. Le jeune cuisinier de l’agence travaille en blanc et avec une toque de Ratatouille… L’espagnol n’avait pas trop d’idée, j’ai pris les directives et ça a marché, je lui ai même appris le riz pilaf.

Première nuit super dans ce gîte, l’avantage majeur pour moi de cette région et de cette saison, est que les nuits sont fraîches et il n’y a pas de moustiques, je n’ai pas été ataqué même si en prévention je suis resté en jean et t-shirt à manches longues – je n’ai pas entendu le bruit d’un. Rien que pour ça je reviendrais. En plus le matin à 4h le jour s’annonce et le niveau sonore de la forêt monte à fond par le bruit des oiseaux, j’adore. Magnéto.

On va encore prendre le bateau, très très tôt pour voir le lever du jour au pied des falaises, guetter le vol de perroquets qui viennent y manger de l’argile (oui). Le vol ne fera que passer, le guide va détecter un rapace posé sur un arbre mort en bas, à coup sûr repéré également par les oiseaux, bravo. Ils sont passés un peu vite et bruillamment mais c’était magnifique. Peu après on à bien vu des singes passer de branches en branches.

pensée : un singe qui loupe son saut et se fracasse, c’est un peu la victoire de Newton contre Pavlof, sous l’arbitrage de Darwin.

On fera enfin une bonne rando pendant une matinée, sans voir beaucoup d’animaux mais ça m’a beaucoup plu, j’ai pu faire qq photos de beauté plastique. On a fait une sortie de nuit aussi, on a vu les yeux fluos dans les lampes de quelques chouettes spéciales, et on les a bien entendu aussi, leur chant n’a rie a voir avec ce que l’on connaît chez nous. De jour on est retourné pour en voir une, épatant : elle était toujours là mais je n’ai vu qu’un bout de bois à la cime d’un arbre mort, ton sur ton. En fait elle a un physique très bizzare, même sur le livre on a du mal à y reconnaître un animal, je ne discerne rien du visage…

On va faire un petit circuit dans un autre coin avec beau temps enfin, on va encore voir des petits singes et des drôles d’oiseaux presque préhistoriques, ballade sur un étang au coucher de soleil. Super on prends son temps, le guide est passionné. Il est bien, parle pas excessivement, n’a pas de diction caricaturale du guide péruvien.

Je serais bien resté qq jours en fait, c’est le calme complet, seuls les bruits de la nature et de la rivière. Je reviendrais.

Le retour fastidieux encore sur le même chemin, mais plus sympa avec le soleil, en bas du moins car on a fini dans les nuages en haut.

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