de HUARAZ à TRUJILLO

29 30 OCTOBRE 2021

Le trajet sera ne petite aventure car je n’ai pas d’infos sur la qualité de la route, seul guide : un logiciel Gps qui mets la couleur identique à d’autres routes que je sais goudronnées, Google maps n’est pas assez précis.

je trainne un peu â l’hôtel sur un chocolat au lait – cannelle et clous de girofle, la recette andine à retenir!

Direction le ’chnorrr’ de Huaraz.

Pause à Caraz, il y a un marché animé. Et pour la première fois il fait soleil dès le lever du jour. Le top.

Autre spécialité andine : pour le premier novembre, offrez un pain en forme de cheval aux garçons, de poupon pour les filles. Les tucktuck sont habillés dragons et gros minet.

Après, la route est très correcte, on doit être sur une trans- américaine , il doit y avoir des exigences de qualité. Certains passages pas terribles suite à des éboulements, la Yaris va.

CAÑON DEL PATO

On est au centre d’un paysage de montagnes désertiques extraordinaire, on surplombe la rivière, on la traverse. Ça descend progressivement, puis les gorges se rétrécissent, on passe dans une séquences de tunnels, le passage de l’eau est très étroit au fond et les parois sont d’un relief étrange.

Plusieurs passages me font penser à une fin du goudron. Il y a quelques grands travaux.

Arret à 14h dans un espèce de village perdu de bord de route. Descente au seul vrai resto, bonne soupe pour 3 soles (0,15 eur). J’y croise un convoi de 4×4 de sport, le premier me dis un truc que je ne comprends pas, j’espère que ce n’est pas un problème de route… mais il y a le fait que la route est trop étroite et je me gare à moitié donc ils ont de mal à passer, 5m plus haut il avait une zone de garage, pas assez à l’aise pour reculer dans ce genre d’endroit !

On est encore dans les paysages de grands parcs américains ou dans l’est de l’Afrique du sud, dans le KAROO. On finis dans les vallées, là c’est les bords du Nil, grandes cultures irriguées.

Il se fait tard, pause à Chimbote sur la côte. Pas d’hôtel annoncé sur le Gps. Cherche. Trouvé. Pas grand chose mais cool la ville.

Il reste de la route pour Trujillo, 220km, on traverse de nombreuses villes avec des ralentisseurs tous les 100m, c’est interminable. Je vais rester en ville, un hôtel dans une maison avec un peu un style collonial, j’irais explorer le côté plage plus tard.

TRUJILLO

Il y a une belle place centrale et d’énormes bâtiments historiques autour et repeints de frais. Je dois dire que j’ai été séduit par quelques restos, et par les patisseries qui font de très beaux gâteaux, j’ai pris mon 4h dans un salon de thé : gâteau et chocolat au lait très correct et très très joli. Il y a une rare longue allée piétonne, je commence à voir des galleries marchandes comme en Colombie, des magasins mieux achalandés que dans le sud.

Samedi ? Ok pisco sour (cocktail national au citron) sur la grande place.

Marché central : les stands sont dans des bulles de plastique. Voir le nombre de références de pommes de terre de ce spécialiste, il manque les petites jaune orangées.

HUANCHACO

Les plages sont à 10km de la ville de trujillo, c’est Huanchaco. J’atterris au début du grand week-end avec le lundi 1er novembre férié. Le monde arrive.

On est plus sur une vraie ville de bord de mer avec plages et resto tout le long. Là d’accord.

Spécialité : les bateaux de pêcheur en jonc. Apparament ce n’est pas que pour les touristes. J’ai de super photo ; )

Le petit déjeuner local est poisson frit pour tous, ça sent bon dès 9h du mat : beurre fondu et ail, dommage que mon estomac soit encore fragile. Petit déjeuner pour moi à 11h, beau et bon.

Rien de plus donc je repars pour la suite en longeant la mer vers le nord, de bizzares cultures de jonc dans des bassins creusés dans le sable entourés de joncs secs en barricade, et encore du désert puis des cultures de canne à sucre. Tiens une usine de rhum. Le GPS à failli m’y perdre, il a fallu changer de logiciel en route…

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