SALENTO

12 13 août 2021

Arrivé en soirée, vite trouvé un petit hôtel. Très correct mais placé dans la rue principale, c’est quand même trop bruyant dès 4h30 le matin, toujours une mobylette ou le magasin de dessous qui mets une machine en marche… bon je change après deux nuits.

Là je suis à l’écart dans le village, avec une petite vue du balcon. Là c’est la musique du voisin et la sono de l’église toujours à fond… Un peu moins évident de trouver de la place vu ce week-end du 15 août.

Ce village est très touristique : les maisons du centre ville sont joliment peintes. Très fourni en restos, cafés et magasins d’artisanat (deux rues piétonnes entières).

Les autres attractions sont la production de café (visite d’exploitations, fait), et la rando dans la montagne derrière : la vallée de Cocora, à pieds, à vélo, à cheval.

Premier jour levé trop tard, deuxième jour météo pas favorable le matin pour une randonnée de 6h…. move your body

Mais j’ai goûté la spécialité locale : de la banane plantin cuite puis écrasée en crêpe, et finalement frite comme une énorme oreillette. Ils y posent un peu de tout par dessus, au choix comme pour une pizza. C’est le patacon de salento. Voir une recette de restorateur. J’ai bien apprécié.

En tout cas j’ai rencontré des jeunes français en voyage.

Vu quelques beaux produits d’artisans dans ces magasins. Mais non, je ne charge pas encore la valise !

Peu de photos ensoleillées because nuages presque permanents. Averses fréquentes. Fraicheur agréable pour moi. Les jeunes m’ont parlé de la chaleur/humidité de la côte nord sur les caraïbes, ça m’inquiète déjà-bon on verra.

Visite d’exploitation café

En résumé, et avec la traduction de deux jeunes français en vacances qui parlent espagnol, et assez pour avoir séduit leur colombiennes qui les accompagnent.

Il y a 4 variétés exploitées ici, qu’ils renvendent eux aux touristes. Les plants produisent après un an, récoltés à partir de la seconde, jusqu’à 8 -10 ans. Ils travaillent en bio, et tout à la main sur ces terrains très pentus. Des variétés montent jusqu’à 4-5m mais sont raccourcis par facilité, d’autres restent en buisson. Ça pousse sur les pentes humides et calcaires, et à l’ombre d’autres arbres plus grands, tels que bananiers par exemples.

Certaines variétés on des fleurs mâles et des fleurs femelles, et ont besoin d’insectes pollinisateurs ; d’autres ont tout dans la même fleur. Les fruits passent du vert au rouge à maturité, deux saisons principales de récolte. Les fruits contiennent deux graines, une seule est féconde -et plus grosse -et mangeable. Une machine extrait ces graines, elle tombent dans un bac d’eau où se séparent les 2e graines mauvaises ou piquées. Les graines sont mis à fermenter, ensuite à sécher. Il se conserve et s’exporte dans cet état. Il faudra ensuite le torréfier et le moudre pour le faire infuser.

Le taux de caféine dépend de la variété puis de la torréfaction, puis du temps d’infusion. Le goût aussi.

J’aime le café et ais étudié la question… je ne suis pas satisfait de leur façon de faire le café… l’expresso est super fort, du coup super amer, sans goût sans intérêt. Eux prennent plutôt un ’tinto’. J’ai réussi ce matin pour un expresso (quantité d’eau comme chez nous) à faire faire une seule cuillère à soupe de poudre au lieu de 5 et c’était encore trop fort, demain on passe à une demi pour voir. C’est plus économique pour eux et meilleur pour nous.

En tout cas la plupart des cafetiers ont de beaux samovar anciens.

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