Douki

17 MARS 2023

Avant de partir nous faisons un dernier tour vers le haut de la falaise de la méga cascade. De là, il y a un très beau enchainement de montagnes.

On reprend les voitures pour aller sur la ville de Pita. On visite les ateliers de tisserands traditionnels, installés en plein air, ils fabriquent une toile au kilomètre. C’est plutôt sobre mais très bien réalisé. Nous accompagnons le cuisinier sur le marché. Je me prend un abonnement téléphonique et internet pour donner des nouvelles en France, mais ils m’ont servi la mauvaise marque et j’aurai très peu de réseau dans la campagne où nous allons. C’est pas si mal.

Les voitures nous déposent à un petit village, certaines chambres sont des cases traditionnelles. J’étais content car malgré l’entrée qui est très basse, elle était en banco (terre/paille) et toit de chaume (ventilée) donc très agréable à vivre. Le matelas en kapok et l’oreiller aussi, un confort parfait pour moi !

On enchaîne une rando en fin d’après midi vers un des plus beaux endroits de ce voyage ! Un canyon appelé Indiana Jones ??? Un décor fantastique : on circule dans les passages étroits, entre de longs et haut rochers, avec une belle érosion, des ruisseaux, de la fraicheur (un peu comme en bas des Tsingy de Madagascar). La vue sur la vallée qui nous y amène est fantastique, l’éclairage parfait. On peut voir au loin la montagne gravie il y a quelque jours déjà.

18 MARS 2023

Un second clou du voyage : les falaises de Douki. Départ un peu matinal, Nous allons descendre les falaises en passant par le rocher des Hyènes, Dans la descente le long de la falaise, à un moment une important source jaillit du rocher, le torrent se mêle au sentier, on passe de rochers en rocher. C’est épatant.

On longe le bas de la vallée, avec une vue dingue sur ces falaises. La chaleur monte. On pique nique au bords de l’eau, les micros poissons viennent volontiers voir si on est bon à manger… La remontée promet d’être difficile, mais ils ont trouvé une solution : une série d’échelles de bois à passer dans une faille d’une des falaises. C’est beau et épatant ! La suite du chemin continu de monter sans fin mais on va y arriver ! La vue vaut bien le déplacement.

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Mont Maci jour 5

15 mars 2023

Dans le village de l’hôtel, DALABA, nous commençons par la visite d’une maison, la Villa de Miriam Makeba qui aurait vécu ici. Un vestige des année 60 en béton mais selon moi un mix intéressant entre la modernité pour les grands volumes, les terrasses couvertes exposées aux vents, à la forme inspirée des cases traditionnelles par sa forme ronde, sa partie couverte en périphérie. On le peux pas entrer mais l’intérieur est toujours meublé, les photos nettoient un peu l’ambiance…

On visite un monument administratif ‘la case à palabre’, un palais administratif moderne de 1930 en terre, rond et très travaillé dans les décors en relief.

On reprend la voiture pour aller sur le village de Maci. En route, pause chez des artisans en vannerie (un achat de petites coupelles) et un producteur de miel, on en aura maintenant pour le petit déjeuner (j’en achète un petit pot pour la maison).

Repas dans le jardin d’un peintre réputé, très agé. Rando pas loin pour aller voir une grotte.

Nous arrivons au mont Maci pour son ascension – une rando de 2-3h- il est rond, plat sur le dessus mais cerclé de falaises de grès. Une partie est un peu difficile, mais ça se fait bien. Ca m’a rappelé un coin d’Ethiopie. A son pied on traverse un chaos de rocher, l’un d’eux, énorme, tiens debout suspendu sur son très petit pied… A coté des carrières de sable rouge ou blanc, pour de belles photos, les parties creusées sont comme des chapelles…

Apparemment le guide ne veut plus que l’on dorme dans ce coin. On se rabat sur la cour de la maison d’un notable, puis sous sa terrasse vu qu’il pleut. Campement pas sexy, toutes les tentes sont serrées sur le carrelage, le chef/marabout tiens la jambe des chauffeurs pendant des heures et ne les lâche pas… je dors avec les bouchons d’oreille ! malgré tout je suis réveillé par la musique qui serait due à un mariage dans une maison proche, je me lève pour aller enregistrer – comme d’habitude j’arrive un peu tard car ils passent assez rapidement à table – accalmie- mes collègues n’étaient pas content de cette soirée.

16 mars 2023

J’espère trouver ce matin un « café touba » (j’ai gouté la veille, ça ressemble à un lait épices-gingembre) mais là, le café d’hier était encore fermé, les autres cafés n’en servaient pas. Ce doit être une spécialité du soir. Ce matin c’était café noir fait à la grosse cafetière italienne, spécialité du pays, servi dans de minuscules tasses en porcelaine. C’est rigolo de voir dans ces cafés très minimaliste -pour rester poli-, de voir des ouvriers à table boire un café dans une délicate micro tasse de dinette…

Dans ce village qui se réveille, une laiterie propose une préparation buvable vendue sous sachet à téter. On trouve des pains à la française (type restaurant).

Noter les dessins sur les façades des magasins, c’est LE STYLE du pays.

Début de la grande rando depuis le pied du mont Maci. On descend pour passer dans un bas fond avec de l’eau en de grands potagers, on y achète des légumes.

Repas au bord d’une rivière bien au frais sous les arbres, baignade. Il va re falloir passer au soleil qui cogne.

On va arriver sur les chutes de Kambadaga. 2 Cascades successives impressionnantes. Voir sur internet : ça peut être énorme en saison des pluies !

On va passer la nuit au bord de l’eau, un peu plus haut. Grande toilette, et surtout nage car il y a un « grand bassin ». Je ne camperai pas dans le lit du cours d’eau ! Rencontre de 2 jeunes français qui voyagent au long court : aller retour France-côte d’Ivoire en 1 an ! Bravo !

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WALIYA jour 3

13 mars 2030

Journée de randonnée, on retrouvera nous affaires transportées par pirogue à un autre bout du lac.

On passe en hauteur et on surplombe une partie du lac. Malgré la saison chaude et sèche : des ruisseaux coulent encore. Mes collègues qui ont des pilules désinfectantes y font la recharge des gourdes.

En fin d’après midi : objectif cascade, dans un petit coin de paradis, l’eau coule assez bien au fond d’une petite gorge que l’on atteint à la nage, l’eau est rafraîchissante pile à la bonne température. De retour, on traverse quelques petits villages.

Il y a deux fêtes de mariage en préparation. Le premier : les femmes du village préparent à manger dans d’énormes marmites, et avec une grosse ambiance. Pour le second, c’est plutôt disco, ils mettent pour nous le groupe électrogène en fonction pour l’ordinateur du dj et la sono, là c’est nous qui mettons l’ambiance, je fais danser une villageoise avec la musique à fond…

Nuit près de l’eau : natation, toilette, les gamins sont heureux de nous montrer comment ils sautent de l’arbre dans l’eau.

14 mars 2023

Lever du jour magnifique sur les palmiers immergés. On embarque en pirogue pour retrouver notre minibus au point de départ. Route chaotique toujours, pour retrouver le goudron.

Pause dans un des monastères chrétiens perdus dans ce coin. Il y a une poignée de moines sur cette ancienne propriété agricole coloniale. Un peu de culture et d’élevage fait par des employés. On nous fait visiter un monastère en construction en hauteur d’une colline, avec son cloître et église. Il y a encore un très gros travail dans cette construction un peu chaotique pour rester poli, mais j’apprécie la vue, le calme et la climatisation par le vent…

Longue route, et nous tombons en panne à la sortie de Kindia, pause repas sous un arbre au bord de la route, il fait quand même très chaud – remplacement par deux voitures inconfortables pour un si long trajet -.

Soirée dans l’hôtel SIB à Dalaba, désuet, d’un ancien luxe, terrasse avec vue et piscine, chambres avec haut plafond. Ma phobie des chambres trop chaudes et sans air m’inquiète – j’ai pu faire des courants d’air clandestins et quand même bien dormir.

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SAMAYA jour 2

12 mars 2023

Retour en Afrique.

Courte et première nuit dans un petit hôtel à COYA à 2h de la capitale. Il fait déjà très chaud.
Longue route vers notre première destination avec tout son pittoresque, nous sommes tous habitués à l’Afrique, on aime ça.


Le pays est francophone, le dialogue est plus simple mais peu maitrisent vraiment, on s’en sortira pour le peu que nous avons besoin, le guide BOUBA et le cuisinier OUSSOUMA organisent tout. Bouba parle au moins 3 langues locales.


On fait le premier pique nique au bord d’un ruisseau sous les arbres, l’endroit est fréquenté pour la vaisselle, la lessive et la toilette. En dehors de cette oasis, c’est la canicule.


Direction le lac, avec juste avant un marché qui bat sont plein malgré l’heure, rien pour moi sauf mes premiers beignets : j’arrive à trouver la dame qui est en train d’en faire cuire, j’exige ceux qui sortent du feu, du coup la cliente suivante aussi !
Le grand lac est artificiel et il y a un port pour les gens qui vont au marché, le bord de l’eau est très animé aussi – de belles photos-.
Nous prenons aussi une pirogue avec tout notre matériel, pause sur un îlot pour nous baigner, campement sur une des plages, le top.

Petite balade vers le village voisin, un gamin récolte du bois et des grappes de palmier à huile, un simple bambou lui sert d’échelle, un autre petit tiens d’un pied le bambou en grignotant une mangue. Une troupe d’enfants nous suis jusqu’au campement. Le lac est bordé de palmiers avec en arrière plan un magnifique coucher de soleil -photos-.
Seul bruit la nuit : un pêcheur a besoin de taper sur l’eau pour capter les poissons. La température baisse beaucoup la nuit, sauf le sol sous le matelas. Je ne ferai pas de bonne nuit malgré le bon matelas, que je ne pose pas la toile étanche sur la tente, et que j’aime mieux le camping que les hôtels…

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GUINÉE 🇬🇳 CONAKRY | jour 1

J’ai été séduit il y a quelques années par une seule photo sur le catalogue de mon agence de trekking habituelle : une simple vue de montagnes, falaises en Afrique. C’était une proposition pour la région du Fouta Djalon en Guinée, alors que je revenais de rando dans le sud-ouest du Burkina Faso de villages en villages. C’est à l’époque une épidémie d’ebola qui a bloqué mon projet.
J’arrive à poser les deux semaines nécessaires et à lancer l’organisation. Le seul point noir est la grève de train qui annule mon trajet pour Paris 2 jours avant. Seule solution : un bus de nuit, je n’avais jamais fait mais ça à bien fonctionné à part le fait que je n’ai pas bien dormi du tout. J’ai du coup eu le temps de faire un tour dans la capitale en touriste. Ville vide ce samedi matin, pas mal.

11 mars 2023

Dès l’aéroport, je suis repéré par deux jeunes qui partent avec moi dans le circuit -trop fort-.
Vols pour Casablanca puis Conakry. La compagnie a la mauvaise habitude de faire attendre des plombes à l’entrée de l’avion, dans les ”tuyaux”, la durée d’embarquement reste super longue, bon, du calme.

Sensations partagées – on est bien dans l’Afrique stéréotypée – rien a beaucoup changé – je connais et je suis un peu chez moi – il y a la vie ici quoi qu’il en soit – comparaison inévitable maintenant avec l’Amérique du Sud.

On retrouve notre guide à l’aéroport avec un couple de retraités, et plus tard une autre fille de mon âge. On sera 6 participants, le top.

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LA BOLIVIE le bilan

novembre décembre 2022

Le circuit

  • Avignon > Paris > Madrid > Santa Cruz
  • Sucre
  • Potosi
  • Tupiza, circuit sud Lipez, Salar de Uyuni
  • Uyuni
  • Parc naturel de Sajama
  • La Paz
  • Ruranabaque, circuit Pampa et Selva
  • Parc naturel de Torotoro
  • Cochabamba
  • Samaipata
  • Santa Cruz de la Sierra

Transport

Bus et mini bus. Avion pour Santa Cruz à Sucre, et de Rurrenabaque à Cochabamba.

// en cours //

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