WALIYA jour 3

13 mars 2030

Journée de randonnée, on retrouvera nous affaires transportées par pirogue à un autre bout du lac.

On passe en hauteur et on surplombe une partie du lac. Malgré la saison chaude et sèche : des ruisseaux coulent encore. Mes collègues qui ont des pilules désinfectantes y font la recharge des gourdes.

En fin d’après midi : objectif cascade, dans un petit coin de paradis, l’eau coule assez bien au fond d’une petite gorge que l’on atteint à la nage, l’eau est rafraîchissante pile à la bonne température. De retour, on traverse quelques petits villages.

Il y a deux fêtes de mariage en préparation. Le premier : les femmes du village préparent à manger dans d’énormes marmites, et avec une grosse ambiance. Pour le second, c’est plutôt disco, ils mettent pour nous le groupe électrogène en fonction pour l’ordinateur du dj et la sono, là c’est nous qui mettons l’ambiance, je fais danser une villageoise avec la musique à fond…

Nuit près de l’eau : natation, toilette, les gamins sont heureux de nous montrer comment ils sautent de l’arbre dans l’eau.

14 mars 2023

Lever du jour magnifique sur les palmiers immergés. On embarque en pirogue pour retrouver notre minibus au point de départ. Route chaotique toujours, pour retrouver le goudron.

Pause dans un des monastères chrétiens perdus dans ce coin. Il y a une poignée de moines sur cette ancienne propriété agricole coloniale. Un peu de culture et d’élevage fait par des employés. On nous fait visiter un monastère en construction en hauteur d’une colline, avec son cloître et église. Il y a encore un très gros travail dans cette construction un peu chaotique pour rester poli, mais j’apprécie la vue, le calme et la climatisation par le vent…

Longue route, et nous tombons en panne à la sortie de Kindia, pause repas sous un arbre au bord de la route, il fait quand même très chaud – remplacement par deux voitures inconfortables pour un si long trajet -.

Soirée dans l’hôtel SIB à Dalaba, désuet, d’un ancien luxe, terrasse avec vue et piscine, chambres avec haut plafond. Ma phobie des chambres trop chaudes et sans air m’inquiète – j’ai pu faire des courants d’air clandestins et quand même bien dormir.

Loading

SAMAYA jour 2

12 mars 2023

Retour en Afrique.

Courte et première nuit dans un petit hôtel à COYA à 2h de la capitale. Il fait déjà très chaud.
Longue route vers notre première destination avec tout son pittoresque, nous sommes tous habitués à l’Afrique, on aime ça.


Le pays est francophone, le dialogue est plus simple mais peu maitrisent vraiment, on s’en sortira pour le peu que nous avons besoin, le guide BOUBA et le cuisinier OUSSOUMA organisent tout. Bouba parle au moins 3 langues locales.


On fait le premier pique nique au bord d’un ruisseau sous les arbres, l’endroit est fréquenté pour la vaisselle, la lessive et la toilette. En dehors de cette oasis, c’est la canicule.


Direction le lac, avec juste avant un marché qui bat sont plein malgré l’heure, rien pour moi sauf mes premiers beignets : j’arrive à trouver la dame qui est en train d’en faire cuire, j’exige ceux qui sortent du feu, du coup la cliente suivante aussi !
Le grand lac est artificiel et il y a un port pour les gens qui vont au marché, le bord de l’eau est très animé aussi – de belles photos-.
Nous prenons aussi une pirogue avec tout notre matériel, pause sur un îlot pour nous baigner, campement sur une des plages, le top.

Petite balade vers le village voisin, un gamin récolte du bois et des grappes de palmier à huile, un simple bambou lui sert d’échelle, un autre petit tiens d’un pied le bambou en grignotant une mangue. Une troupe d’enfants nous suis jusqu’au campement. Le lac est bordé de palmiers avec en arrière plan un magnifique coucher de soleil -photos-.
Seul bruit la nuit : un pêcheur a besoin de taper sur l’eau pour capter les poissons. La température baisse beaucoup la nuit, sauf le sol sous le matelas. Je ne ferai pas de bonne nuit malgré le bon matelas, que je ne pose pas la toile étanche sur la tente, et que j’aime mieux le camping que les hôtels…

Loading

GUINÉE 🇬🇳 CONAKRY | jour 1

J’ai été séduit il y a quelques années par une seule photo sur le catalogue de mon agence de trekking habituelle : une simple vue de montagnes, falaises en Afrique. C’était une proposition pour la région du Fouta Djalon en Guinée, alors que je revenais de rando dans le sud-ouest du Burkina Faso de villages en villages. C’est à l’époque une épidémie d’ebola qui a bloqué mon projet.
J’arrive à poser les deux semaines nécessaires et à lancer l’organisation. Le seul point noir est la grève de train qui annule mon trajet pour Paris 2 jours avant. Seule solution : un bus de nuit, je n’avais jamais fait mais ça à bien fonctionné à part le fait que je n’ai pas bien dormi du tout. J’ai du coup eu le temps de faire un tour dans la capitale en touriste. Ville vide ce samedi matin, pas mal.

11 mars 2023

Dès l’aéroport, je suis repéré par deux jeunes qui partent avec moi dans le circuit -trop fort-.
Vols pour Casablanca puis Conakry. La compagnie a la mauvaise habitude de faire attendre des plombes à l’entrée de l’avion, dans les ”tuyaux”, la durée d’embarquement reste super longue, bon, du calme.

Sensations partagées – on est bien dans l’Afrique stéréotypée – rien a beaucoup changé – je connais et je suis un peu chez moi – il y a la vie ici quoi qu’il en soit – comparaison inévitable maintenant avec l’Amérique du Sud.

On retrouve notre guide à l’aéroport avec un couple de retraités, et plus tard une autre fille de mon âge. On sera 6 participants, le top.

Loading

LA BOLIVIE le bilan

novembre décembre 2022

Le circuit

  • Avignon > Paris > Madrid > Santa Cruz
  • Sucre
  • Potosi
  • Tupiza, circuit sud Lipez, Salar de Uyuni
  • Uyuni
  • Parc naturel de Sajama
  • La Paz
  • Ruranabaque, circuit Pampa et Selva
  • Parc naturel de Torotoro
  • Cochabamba
  • Samaipata
  • Santa Cruz de la Sierra

Transport

Bus et mini bus. Avion pour Santa Cruz à Sucre, et de Rurrenabaque à Cochabamba.

// en cours //

Loading

SANTA CRUZ DE LA SIERRA

du 20 au 22 décembre 2022

Départ mardi matin avec le minibus vers 9h, j’ai eu le temps de déguster un bon café et un gâteau au chocolat sur la place de Samaipata. On circule entre les montagnes et le paysage est très sympa, l’altitude diminue donc la température augmente clairement, les mamies s’en plaignent, il y a de l’air donc pour moi ça va encore. Bon a savoir : le minibus fait des petits détours pour déposer les gens au bon endroit.

Je trouve un taxi pour mon bnb, arrivée plus tôt que prévu mais pas de problème pour avoir le studio. On est au 8e étage avec vue grâce à une grande baie vitrée, la clim reste obligatoire. On est dans les faubourgs modernes et chics, les beaux restos sont justes à côté.

Balade dans le centre ville. Je me décide à commander des lunettes : livraison demain matin à tout prix. Moins de 12h, ça marche !

Le soir et à quelques jours de Noël, la place centrale devant la cathédrale est noire de monde, il fait chaud, il y a quelques animations – ça fait un peu passegiate italienne.

Je pensais aller au jardin botanique à l’extérieur, je m’y suis pris un peu tard, mais. Mais coup de chance : en m’approchant du croisement d’où les bus partent dans cette direction, je croise des bonhommes habillés de façon un peu rigolote et finalement uniforme. Une casquette ou un chapeau de cowboy, une chemise old fashion bleue à rayures et surtout une salopette à la coupe particulière et en tissus jean gris très sombre… ça fait un peu Mario Bross blond aux yeux bleu, surtout les premiers un peu bouboules. Quand j’ai vu qu’ils étaient tous comme cela dans le quartier, ça fait un peu rire, mais c’est sérieux quand je voie leurs dames en costume plus que vintage, d’un autre âge. Il parlent allemand, ce sont des mennonites, communité allemande émigrée au début du protestantisme proche des mormons plus connus, en Bolivie depuis 1930.

Dans le même quartier je trouve enfin un grand marché et son quartier très commerçant, il reprend de la vigueur en cette fin d’après midi. On est plus dans la Bolivie 🇧🇴, populaire comme j’aime.

Der de der : jeudi matin, direction aéroport en taxi. Tout va bien, malgré le retard du Madrid Paris, j’ai le temps de prendre mon train pour l’Avignon hors grève… Mes parents sont aussi pile à l’heure pour me récupérer à Avignon !

(the end)

Loading

SAMAIPATA

13 au 19 DÉCEMBRE 2022

J’arrive de nuit au village, et vais vers l’hôtel que j’ai réservé, ça à l’air cool – trop cooool pour moi. Il faut un peu chaud et lourd, surtout qu’on est autour d’une pelouse bien mouillée, il faut fuir les moustiques. Ça passe mais il va falloir aller sur autre chose.

Mercredi 14. Dans mes missions : il faut trouver un autre hôtel et confirmer un lieu pour voir le match à 13h. J’en trouve un très mimi à deux pas de la place centrale, mi bolivien / mi British, ça me plais. Petite tournée des agences de voyage pour voir quel tour faire dans le coin. Match.

Jeudi 15. Via FB on s’organise un petit groupe pour aller voir les cascades de Guasu : on prend un taxi â 5 pour répartir les frais. C’est très compliqué car je pensait partir dans la matinée, on part réellement vers 11h30, tranquille alors qu’une des fille souhaitait partir en fin d’après midi. Tout cela se télescope avec la fête du village avec les discours et défilé des club de foot et des confréries professionnelles. Je repasse par les agences, coup de chance une bande de jeunes allemands est là, je leur demande si je peut m’intégrer à leur groupe pour une rando demain.

Vendredi 16. Départ pour la rando dans le parc naturel Amboro pour voir principalement les fougères arborescentes. C’est une super sortie malgré que ce soit un peu couvert : on a une vue à 360° au sommet de la montage, les fougères ont des troncs de 4 ou 5m de haut, avec les panaches en couronnes. Sauf que les jeunes parlent fort comme s’ils étaient en boîte (3 copains collocs et 2 copines) et trouvent bizarre de ne pas voir d’animaux- je me décide a marcher loin du groupe, un peu trop tard.

Samedi 17. Je suis décidé à aller au FUERTE: les ruines Incas à la cime d’une montagne pas trop loin : je me fait emmener en moto taxi au pied et je souhaite monter les 5km à pied au bord de la route. Je suis bloqué par un c.. de chien menaçant. J’espère avancer en stop et les seuls qui s’arrêtent, sont un jeune couple bolivien présent sur la rando d’hier… trop fort. Un autre jeune couple me redescendra.

Dimanche 18. Match, la finale.

En demi finale, on se retrouve entre français dans le bar : un couple avec deux enfants, un couple en bénévolat dans un refuge d’animaux dans lequel je vais passer 3 nuits. Pour la finale : un jeune couple remplace la famille, une autre famille avec grands enfants. Ils vont me proposer la sortie de demain, merci le foot …. Il y a en parallèle, la fête du village avec sa foire et ses petites attractions.

Lundi 19. Rando sur le Codo de los Andes (le coude). Et vraiment génial ce nouveau décor ! Équipe très sympathique, météo avec peu de soleil, mais éclaircies à la fin : ok pour les photos ! Ensuite nous avons remonté une rivière pour aller voir des cascades -un peu sportif car il a fallu escalader quasiment tout le long, bon sport !

Parfait, moi qui ne savais pas trop comment organiser ces derniers jours.

Après le refuge, je retourne à mon super hôtel. Petite vie embourgeoisée de bobo dans ce bon village touristique et bien sauvegardé. Les affaires cools pour touristes étrangers exigeants sont tenues par des étrangers, on y retrouve un bon confort….

Mardi 20. La route pour Santa Cruz. Il fait de plus en plus chaud !

Loading