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La science

Le matériel scientifique est arrivé, ce sont des caméras automatiques, des enregistreurs de son, des capteurs pour l’eau. Du matériel d’escalade etc…

Les étudiants s’attellent à leurs prospections. Pour ma part je fais quelques enregistrement sonores avec mon magnéto ou avec celui de l’expédition, les riches bruits de la forêt varient beaucoup d’un endroit à l’autre et en fonction des horaires. C’est comme ça que j’ai fait la rencontre incongrue d’un écureuil, le même que chez nous.

J’ai aidé à installer un piège mur pour faire tomber de petits animaux dans des boîtes au raz du sol. On en a profité pour explorer les environs en ce début de nuit. On a trouvé un serpent vollant juvénile (il s’ouvre pour planer en sautant d’arbres en arbres). Mais le retour fut compliqué car on a perdu notre chemin en pleine nuit bien que l’on soit proche du camp – heureusement j’ai reconnu le bruit de la rivière proche que nous avons suivi.

Un spécialiste des chauves souris a étendu des filets pour les capturer et les mesurer sous tout les angles. Cela nous a permis de les voir de près, de réaliser l’étendue de la diversité dans ce domaine… des moches, des mignonnes…

Les passionnés d’insectes ont fait des superbes photos en macro, c’est toujours très flatteur avec du bon matériel. Ils ont également pris des captures pour les mettre dans l’alcool et les étudier ultérieurement. Ça fais plaisir de les voir s’éclater.

Un étang à 1 ou 2 km du camp, en bord de savane accueille une autre faune. J’y suis allé avec les collègues, pour ma par je devais y vérifier un enregistreur sonore. J’ai pu écouter une partie et c’était vraiment extraordinaire : la richesse au lever du jour et la qualité du matériel – ça donne envie d’investir dans cette machine…

Mes collègues sont facilement tombés sur un énorme python, quelques jours plus tard un autre a failli marcher dessus : on a les photos. J’ai simplement pris la vidéo de lui qui traverse l’étang, on peut voir sa tête au dessus de l’eau avancer

A voir aussi, les champignons. Les plus faciles à voir sont sur les troncs d’arbres morts. Là aussi, le design fait plaisir : des formes et des couleurs inconnues chez nous. Il paraît que les guides en ont ramené des comestibles.

Le décor Karstique est constitué de beaucoup de grottes, servant des sépulture à une autre époque, il trouveront des peintures rupestres, surtout des mains en négatif. Un des buts sera aussi d’identifier des cours d’eau qui disparaissent et réapparaissent plus loin. On va en rechercher un avec un total de 6h de marche a/r, c’est effectivement spectaculaire, avec le décor qui va avec. Sur indication d’un vieux guide, ils vont identifier plusieurs resurgences et faire des injections de fluorescéine pour identifier les circuits souterrains. Là ce sera beaucoup de marche mais pas pour moi, l’organisateur explorateur est très déterminé sur ce sujet ! Et il va y arriver effectivement.

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