BARICHARA, SANTANDER

9 au 12 SEPTEMBRE 2021

Petit concours de circonstances, je dois changer de circuit car en voulant descendre vers le sud est, le trajet du GPS m’envoie sur une longue route pas goudronnée et bien abîmée, découverte sur place et enfin de journée. Je passe la nuit dans un bon petit hôtel de village à Charala, recommandé part l’office de tourisme. Rien à voir finalement, mais une seule route goudronnée.

Changement de destination nécessaire !

J’ouvre enfin un guide du Routard de recup. Il parle de Barichara l’incontournable – j’avais un peu fais l’impasse. Gps ? Pas loin ! Bon on y va…

Quelle belle journée : plein soleil, de belles photos, des cascades au bord de la route. Je reviens sur mes pas, ça me flatte cette impression d’être familier avec le coin. Scène de seumeurs à l’ancienne… biblique. etc.

Sauf nouvelle de France, mon frère a un soucis de santé.

BARICHARA

C’est le coup de foudre. Architecture coloniale sobre, tout propre sans excès de couleurs, pas d’abus de magasins à touristes, mélange de populaire et de bobo. Détail important : la température. Maxi 25°C, un peu frais la nuit, parfaitpour moi. Quelques jolies boutiques, et enfin des artisans. Les maisons sont toujours hyper ventilées, et en plus les murs sont toujours en terre.

Artisanat de construction en terre, façade à la chaux, obligatoire, car le village est classé. Taille de pierre : bas de maison et murs de clôture sans joint. Poterie. Tissage végétal (sac de café au départ) pour tapis et autres articles déco…

Le village a vue sur les collines cultivées pas top, mais donne quand même d’un côté sur des falaises, vue sur un canyon suite de Chicamoca et une haute Sierra, c’est la zone selfie (voir video accelerée).

J’ai pris mes habitudes dans une petite tienda pour ses jus de fruit. Un voisin mini boutique de café pour expresso. Mais surtout, par hasard, je suis entré dans un resto gastro ELVIA, vraiment top, et au tarif local. J’y suis allé plusieurs fois pour goûter un peu tout. Sa cuisine est dans la salle, on les voit travailler, très intéressant (ça m’a un peu rappelé le boulot ; ). Franchement le top, même le dessert. Selon Dinner’s il est des 5 meilleurs du pays. Anecdote : des clients se font prendre en photo devant la façade… par le chef! C’était pourtant le selfie to have…

J’ai visité deux hotels haut de gamme, surtout pour l’architecture. Voir Hotel Alto del Viento moderne avec les impératifs locaux bien exploités.

J’ai quand même réussi à me faire une rando sur le camino real : de Barichara à Guane (hameau historique aussi), puis jusqu’à Villanueva, retour en touktouk pour le fun.

Le seul fléau sera le moustique, avec le bruit de notre moustique, l’agilité du moustique tigre, présent jour et nuit à l’hôtel. Ça a empiré de jour en jour, finissant pas être seul client, ils se sont tous invités dans ma chambre…. ils donnent des raquettes tazer, le problème est que ça rends encore plus nerveux parce que c’est pas si évident. Et quelle satisfaction quand ça fait splashhh crakkkk…

Un atelier de poterie à l’entrée du village est tenue par une dame dont la mère est française, on a pu donc parler un peu plus du pays, en plus elle fait normalement guide. Elle m’a indiqué un autre resto du même type.

Loading